Au début du premier millénaire (invasion romaine), en 1848 une borne datant de cette époque a été découverte et se trouve aujourd'hui au musée de Picardie à Amiens. Elle se trouvait en haut de L'Avenue Henri Barbusse, route qui se nommait dans le passé Voie Romaine, car elle était très fréquentée, route importante, qui reliait Reims et qui était un passage obligatoire pour gagner Amiens. Très petit village il ne comptait guère plus que quelques maisons qui se situait dans le bas de Longueau.

En 1101- D'après des écrits de l'évêque d'Amiens (Thierry) la ville portait le nom de LONGA AQUA. En 1243- LONGA AQUA est connu pour sa Maladrerie qui y soignait les lépreux . En 1252- L'importance du village grandit, on y trouve une Mairie et un Échevinage. En 1271- Le maire d' Amiens Jean de Croy, possédait un fief à LONGA AQUA. En 1323- La cité changea de nom, pour devenir LONGUE YEAUE (longue eau).

En 1325- Les droits Jean de Longueau furent accueillis par le Doyen du Chapitre de la Cathédrale d'Amiens.
Á la fin du 16éme siècle. Situé au confluent de l'ABLE, aujourd'hui appelé l'AVRE c'était un riche village agricole, on y trouvait des pâturages, la culture du houblon, de la forêt et bien sûr l'exploitation des marais avoisinant avec la tourbe, le roseau, pêche et avec les fiefs cultivables, les céréales, la vigne jusqu'en 1625, un moulin se trouver en haut de la ville sur la colline. Cité qui pouvait vivre en autosuffisance.
Vu son emplacement géographique.
En 1590- Elle vit passer la Ligue, ce qui donna inexorablement des combats mortels et destructeurs.

De 1642 à 1644- l'armée royale, ce qui donna des batailles. En 1667- Inondation le 14 et 15 Janvier. En 1669- La peste est dans la ville. En 1695-Les Espagnols, ce qui donna des combats mortels et destructeurs.

En 1757- Le 1er Janvier les inondations suivies de fort gel fit perdre les récoltes, ce qui amena la famine. A cette époque le niveau des rivières étaient beaucoup plus haut qu'aujourd'hui et durant cette année un pont fut emporté par les eaux. L'Able (L'Avre) était à cette période navigable, et les petites embarcations (qu'on appelaient aussi "brihanes" transportaient n'importe quel produit.
De 1772 à 1846- La population de Longueau passa de 250 à plus de 650 âmes. Tout le destin de la ville changea en 1846 avec l'arrivée du chemin de fer qui modifia les routes de la cité, et le payage environnant. A cette époque les roues des wagons étaient en bois et l'aiguillage se faisait à la "pince".

Plan de longueau

en 1849
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En 1844- Le 9 Septembre ,une ordonnance du royale déclara d'utilité publique l'implantation de la ligne Paris à la frontière Belge.
En 1846- Le 20 Juin, cette ligne fut mis en service, après avoir était inaugurée le 14 Juin. C'est le début de la prospérité de Longueau, Longueau fut le point de ravitaillement en eau et en charbon, qu'avaient besoin les locomotives, mais comme beaucoup de nouveautés du commencement de l'ère industrielle. Les habitants furent plus contre que pour, le chemin de fer. Car il fallu exproprier les terrains pour les voies.
En 1849- Le raccordement de la ligne Paris Lille vers Amiens, amputa encore les terres de la commune de Longueau comme le montre le plan ci dessus. Pratiquement toutes les bonnes terres de la vallée furent à partir de 1844 prisent pour le chemin de fer.

En 1850- Le 8 mai des cultivateurs réclament un accès au marais communal en passant sous les voies au pont de l' Avre, chose qui avait été demandée également par le sieur Corbillon. En 1851- Le 23 Janvier. Le sieur Chirac réclame un passage pour ses bateaux qui servait à l'extraction et au transport de la tourbe .A partir de cette époque les habitants de Longueau vont se composer majoritairement de cheminots.

EN 1851-64% de la population demeurent au nord de la route royale(avenue Henri Barbusse).
En 1852- Construction d'une nouvelle église.
En 1865- Suite à des réclamations d'habitants dû aux eaux  stagnaient sous le pont gênant le passage de troupeaux, fut établi une conduire d'évacuation vers l'Avre. Et sur l'avenue Henri Barbusse, à l'époque route royale oblige à faire un écoulement des eaux pour empêcher toute inondation.
En 1870-durant la guerre ,les militaires se servirent très peu du chemin de fer.

Le Maire de Boves demande un accès direct à la gare de Longueau par le chemin de Fort Manoir.

Le maire de Cagny demande un pont enjambant les voies pour établir la circulation entre les deux villes sans passage à niveau.

En 1876- Les habitants de Camon et de Longueau font une pétition réclamant l'ouverture d'une gare de marchandise. La Compagnie du nord, propriétaire du chemin de fer refusa, argumentant son choix sur le projet d' installer cette gare à Amiens Saint Roch.
C'est à cette période que fut projetée l'installation d'un pont par dessus les voies laissant la grande route sans obstacle .Les habitants de de la cité s'opposèrent au projet des Chemins de fer en faisant une pétition dont les responsables municipaux en ont soutenue la cause. Les intérêts des Longaquatiens et les chemins de fer du nord n'allaient pas dans le même sens. La population gagna sa cause et la construction du pont (celui en place actuellement , le pont de 88métres) fut faite 44 ans plus tard.
EN 1880-Construction du dépôt du chemin de fer en forme de rotonde.

EN 1911- 31% des habitants demeurent au nord de la route national(avenue Henri Barbusse) La gare et les services ferroviaires ( devenant sa seule source pour le développement) se trouvant au sud ouest du village ,celui ci se développa donc au sud.

En 1914-1918-La première guerre mondiale, les militaires comprirent l'utilité du train et devint indispensable pour le transport des troupes et du ravitaillement .Durant la bataille de la Somme, 30000 combattants passèrent sur les quais. Les habitants avaient des masques à gaz, distribués en cas de danger.(Le trop connu 'gaz moutarde').
Le château (n'existe plus, actuellement "cité du château") servit d'hôpital et de campement pour les armées.
En 1919-Un réaménagement et une extension du site du chemin de fer, fut faite suite au dégât de la première guerre mondiale.

En 1920-Construction du pont de 88 mètres, qui fut construit sur place, la moitie de chaque cote ,tiré par des chevaux pour y être assemblé.

En 1926Pratiquement la totalité des cités (cité des fleurs...)de cheminots est construite, au sud du vieux village ,à l'écart ,le voie impérial faisant titre de barrière (symbolique) entre les deux communautés ,les paysans à droite, les cheminots à gauche en allant dans la direction d'Amiens .

En 1934-1200 agents travaillent au "grand atelier "du chemin de fer.
En 1936-10,8% de la population réside dans le vieux Longueau au Nord de la grande route nationale plus de la moitie des habitants résident dans les cités qui occupe plus 60% de la surface urbaine de Longueau et occupe plus de 27% de la superficie du territoire de la commune.
En 1938-Les divers services des chemins de fer emploient plus de 2000 personnes ,

En 1939-1945- Deuxième guerre mondiale-étude faite par Natacha Fromentin La vie quotidienne des cheminots des gares d'Amiens-Longueau pendant la guerre : bombardements, sabotages et reconstruction --VOIR

Longueau étant une plate forme tournante dans le réseau des chemins de fer ,il fut objet de nombreux bombardement durant cette deuxième guerre mondiale .Un nombre important de bombes visèrent Longueau ,principalement le réseau SNCF ,mais la ville fut touchée également et fut pratiquement détruite Un cheminot du nom d'Abel sainte croix qui habitait Albert (à 30kms de Longueau) organise la résistance face aux armées d'envahisseurs Allemandes .Leurs combats dans l'ombre fut le fait d'actes visant essentiellement les installations du chemins de fer de Longueau qui comme en 1914-1918 étaient un site stratégique ,les cheminots payèrent le prix de leurs bravoures par des déportations vers les camps nazi, par des exécutions ,ou encore massacrés ,le corps de Alfred Roger et plusieurs autres résistants furent découvert peu après la  libération dans le bois de Gentelle. Fait qui est marqué chaque année par la municipalité de Longueau par un dépôt de fleurs et un rappel de ces événements tragiques.

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